Ouvert au public en septembre 2020, ce parc de 135 hectares, classé zone naturelle d’intérêt faunistique et floristique, permet d’envisager des sorties pédagogiques dans des conditions exceptionnelles. Voici un retour d’expérience mené par le lycée Rouvière (Toulon) sur l’ensemble de ses classes de seconde.
Accès
Le parc dispose de deux grands parkings, accessibles à partir du chemin de la Bouilla (à l’ouest) ou de la Foux (à l’est).
L’accès de la Bouilla est situé à moins de 5 minutes de la gare de La Garde, et il n’y a qu’une rue à traverser.
De même, il faudra également favoriser cet accès si vous comptez venir en bus (l’accès par la Foux comporte un passage dangereux sous un pont sans trottoir). Le parking de la Bouilla peut accueillir des bus.
A noter qu’avec le pass Culture, les déplacements en bus sont pris en charge par le département.
Le lycée Rouvière étant, depuis peu, desservi par une gare, nous avons fait naturellement le choix du train, et il n’a fallu que 5 minutes de trajet pour mener 70 élèves sur le site.
Plan du site. Cliquer pour agrandir.
Source : site de la mairie de La Garde.
Accueil, maison départementale de la nature
Une fois arrivés au parking, nous sommes accueillis par 4 guides naturalistes et/ou médiateurs scientifiques, qui nous attendaient.
Nous nous dirigeons alors vers la maison départementale de la nature, située dans le parc, à 5 minutes de marche du parking.
La maison départementale de la Nature.
Source : site de la mairie de La Garde.
Construite sur pilotis au dessus des plans d’eau, cet impressionnant édifice est un poste d’observation idéal pour commencer la sortie (grande terrasse, grandes baies vitrées à l’intérieur).
A noter que le panorama géologique est remarquable, la vue panoramique permet de bien distinguer les reliefs de la Provence calcaire (monts Faron, Coudon) au Nord, la Provence cristalline au Sud (mont Fenouillet) ainsi que le neck andésitique du rocher de La Garde.
Notons que la maison représente également une solution de repli en cas d’intempéries, des expositions permanentes et temporaires sont proposées, ainsi qu’une salle audiovisuelle. De nombreuses tables et chaises permettent d’envisager un travail sur documents avec une classe. Enfin, diverses commodités (toilettes, lavabo, distributeur de boissons chaudes et fraîches) sont présentes.
Vous y trouverez également, 6 jours sur 7 (fermé le lundi) des personnes pour vous accueillir et vous aider à organiser votre sortie.
Découverte de la roselière et de la faune des zones humides
Chaque groupe de 16 élèves environ (et un enseignant) est pris en charge par l’un des animateurs.
Vincent B. porte avec lui des épuisettes et filets, le ton est donné. Avec lui nous allons essentiellement observer la faune des zones humides.
Les élèves quant à eux restent sur les sentiers et ne se mouillent pas. Lorsqu’il en rencontre Vincent capture grenouilles, poissons et écrevisses en insistant à chaque fois sur les relations complexes que ces êtres vivants établissent entre eux, et sur les “services écosystémiques” rendus par ces zones humides, parfois mal aimées.
Déambuler dans les nombreux sentiers, certains sur des pontons en bois surmontant les plans d’eau, est un vrai plaisir, apprécié par les élèves.
Découverte de l’avifaune, de la flore …
Lucas quant à lui est plutôt spécialisé dans les oiseaux. Notons que si chaque intervenant a son domaine de prédilection, il ne s’y limite pas. Chaque intervenant fait feu de tout bois et lorsque les occasions s’y prêtent, montrent aux élèves, entre autres, les insectes et la flore.
Observation des arthropodes à l’aide d’une boîte-loupe.
L’histoire complexe du site est également abordée, ce qui au passage peut intéresser les collègues d’histoire géographie.
Revenons donc à notre groupe qui s’engage dans la forêt, ou plutôt la frênaie, tant le frêne y est dominant.
Lucas nous fait écouter les différents chants d’oiseaux et nous explique leur fonction. Nous observons également les trous creusés par les pics dans les arbres.
De retour dans la roselière, nous cherchons les échassiers, assez rares ce matin, mais à l’aide des jumelles nous arrivons à voir une aigrette et des poules d’eau.
De nombreux thèmes d’étude
La maison départementale de la nature propose bien d’autres thématiques d’étude (que l’on peut consulter à l’accueil) :
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- Ecosystèmes des plans d’eau
- Ecosystèmes des prairies
- Ecosystèmes de la forêt
- Biodiversité, espèces animales
- Biodiversité, espèces végétales
- Ressource en eau
- Terre et sols
- Paysages
Les intervenants ainsi que les permanents de la maison départementale sont ouverts au dialogue si vous avez des besoins plus spécifiques.
Bilan de l’expérience
Nous sommes globalement très satisfaits de la façon dont cette sortie s’est déroulée, que ce soit d’un point de vue pratique (accès, transports, accueil) ou pédagogique.
Il serait cependant peut-être souhaitable que les activités sollicitent davantage les élèves (en leur confiant des tâches) ou qu’il y ait davantage d’interactions entre les élèves et les intervenants. Il est donc nécessaire que cette sortie pédagogique soit préparée en amont en classe , en impliquant les élèves.
Quoi qu’il en soit, nous vous recommandons vivement d’y emmener vos élèves, de premier degré, de collège ou de lycée.
Horaires
Le parc est ouvert 24h/24, 7 jours sur 7.
La maison départementale est ouverte du mardi au dimanche de 9 h à 18 h (de mars à novembre) / de 9 h à 17 h (de décembre à février).
Contacts
Maison départementale de la nature du Plan : mdnplan@var.fr
Tél. 04.83.95.51.60
Liens
Page de l’espace nature, sur le site de la mairie de La Garde
